En avril dernier, j’ai commencé à prendre contact avec l’équipe communication de la province ; ils m’ont aidé et ont encouragé ma démarche en me transmettant notamment des documents de présentations type de l’AGSE. C’est avec ces bases que j’ai confectionné les premières versions des panneaux pendant les vacances de Pâques.

Dans la foulée, je suis allé rencontrer, le mardi 24 avril, Lise de Bruine, imprimeuse et gérante de « Imprimerie Nouvelle ». Elle m’a conseillé sur la mise en page de mes affiches et nous avons discuté du support pour mes panneaux. Après avoir revu mes panneaux, je suis retourné à l’Imprimerie Nouvelle, le vendredi 18 mai. Nous avons imprimé les papiers autocollants avant de les fixer sur des plaques d’Akilux. Nous avons eu quelques problèmes informatiques pour ouvrir les fichiers, mais nous avons pu réaliser les panneaux. La réalisation fut un moment très convivial car Lise de Bruine a été Guide de France, nous avons donc pu échanger sur le scoutisme et ses conseils n’étaient pas anodins.

J’ai ensuite pris contact avec le placier et la mairie afin d’obtenir l’emplacement. J’ai dû user de toute ma science argumentative pour obtenir la place, ce qui me fut cédé « exceptionnellement ». L’association n’étant pas basée sur la commune, la raison pour laquelle j’eu ce stand est l’absence quasi-totale de groupes scouts dans les alentours.

Le 2 juin 8h, avec Louis mon Second de Patrouille, nous nous rendons au marché avec tout le matériel préparé la veille. Nous voyons le placier qui atteste de notre présence. La voiture est déchargée, Papa nous laisse nous installer et commencer à tenir notre stand. Nous montons un double toit non tendu en arrière-plan, les panneaux sont accrochés dessus. A côté du double toit, une table présente les différentes techniques scoutes (simplifiées en se basant sur les postes d’actions) et même un peu de gâteaux pour la convivialité. L’échange avec les passants commence. Peu de personnes s’arrêtent naturellement, il nous faut donc lancer des « Bonjour ! » à tour de bras et lorsque les personnes semblent intéressées, enchainer en parlant du scoutisme.

Louis construisait un tabouret ou faisait des nœuds tandis que j’abordais les passants. Voir quelqu’un en uniforme inconnu, utiliser un outil bizarre, une sorte de grosse vis à bois, sur le marché, attire toujours l’attention ! Pendant que Louis faisait l’artisan, j’allais vers les personnes paraissant intéressées et je commençais à leur parler.

Même si nous ne faisons pas beaucoup d’effort, lancer des « Bonjours ! » en étant debout, reste fatiguant ! Le temps passe peu à peu. Dans les petites questions posées, j’ai reçu de nombreuses et différentes réponses… Sur la trentaine de personnes avec qui j’ai vraiment parlé, deux ne connaissaient pas le scoutisme, sept en avaient entendu parler et treize personnes connaissaient évidemment. Comme cas cocasse, nous avons croisé une Anglaise (« I am scout ! »), un homme ayant 73 ans et nous disant « Toujours prêt ! » et plusieurs autres personnes que je connaissais. Sept personnes savaient ce qu’on y faisait (« on vit dehors » généralement). Un jeune garçon après la présentation des techniques nous a dit qu’il préférait la topographie et la transmission ; un autre homme préférait les constructions. Plusieurs personnes nous ont affirmé que le scoutisme était la bonne voie, et qu’il donnait des bases comme dans l’ancien temps. Nous avons distribué treize flyers avec le contact du Chef de Groupe : ce sont treize probables nouveaux ! Nous plions le stand vers 12h30, contents de toutes les rencontres faites mais fatigués par la tâche.

Raphaël Jean, CP du Gerfaut, 1ère Toulouse